Europe sans gaz russe : un défi
Depuis le début du conflit en Ukraine, l'Europe a progressivement réduit sa dépendance au gaz russe, mais une nouvelle étape décisive est imminente. L'Union européenne prévoit de cesser toutes les importations de gaz russe d'ici 2027, une décision qui pourrait bouleverser le paysage énergétique du continent. Cette mesure, prise pour sanctionner Moscou suite à son agression contre l'Ukraine, pose des défis majeurs en termes de sécurité énergétique, de prix et d'alternatives.
Le gaz russe représentait encore environ 25 % des importations de gaz de l'UE en 2022, bien que ce chiffre ait diminué par rapport aux années précédentes. La guerre a poussé des pays comme l'Allemagne à diversifier leurs approvisionnements, notamment via du gaz naturel liquéfié (GNL) venant des États-Unis ou du Qatar. Cependant, des nations d'Europe centrale, comme la Slovaquie ou la Hongrie, dépendent encore de livraisons via des pipelines traversant l'Ukraine. Or, début 2025, l'Ukraine a mis fin à un accord permettant ce transit, coupant une route clé pour le gaz russe.
Cette rupture affecte aussi la Russie, qui perd un levier géopolitique majeur. Trois des quatre principales voies d'exportation vers l'Europe sont désormais fermées, limitant son influence. Mais des pays hors UE, comme la Moldavie, risquent de souffrir davantage, faute d'alternatives immédiates. En Europe, la Commission européenne affirme que les réserves et les infrastructures sont prêtes à absorber ce choc.
Sur le plan économique, les prix du gaz pourraient augmenter à court terme, surtout en Europe de l'Est. Pourtant, l'abondance mondiale de GNL et les investissements dans les énergies renouvelables pourraient limiter ces hausses. Cette transition pourrait aussi accélérer les objectifs climatiques de l'UE, malgré le besoin d'investissements colossaux.
En somme, l'arrêt du gaz russe est un tournant pour l'Europe. Il renforce son indépendance énergétique, mais exige une adaptation rapide pour éviter des crises.

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